dimanche 3 avril 2016

Bruxelles: liquidation avant faillite


Charles Picqué, « Ministre-Président » de la Région-Poubelle de Bruxelles, et ce depuis la création du monde, était ce dimanche 3 avril, l’« invité » de l’émission du même nom de RTL-TVI. Il y ressassait les vieilles recettes des régimes socialistes et totalitaires : « il faut investir dans la police et dans la justice ».

Pour cet exemple parfait d’apparatchik, qui, avec ses complices, a ruiné Bruxelles, « investir » ne signifie plus qu’une chose: «augmenter les dépenses publiques». Il est totalement incapable de réaliser que ces prétendus « investissements » ne seront donc que des ponctions supplémentaires sur les revenus des citoyens, et donc sur les dépenses de ceux-ci. Mécaniquement, mathématiquement, une hausse des dépenses publiques récurrentes entraîne une baisse des revenus disponibles de la population.

Le choix est donc entre dépenses publiques, ou consommation privée. Picqué a choisi : plus de fonctionnaires pour un niveau de vie plus bas. Et ceux qui s’opposent à cette nouvelle razzia sont d’abominables « néo-libéraux ».

Picqué est manifestement incapable d’admettre ce qui est pourtant une aveuglante évidence : ces mesures de sécurité ne seraient aucunement nécessaires si Picqué lui-même et ses complices n’avaient pas bradé la nationalité belge, en en faisant cadeau à tous ceux qui, par pur hasard, sont nés en Belgique.

Avec tous les effets pervers que cela implique: des efforts financiers et des moyens humains considérables dépensés en pure perte pour « intégrer » des populations qui continuent à parler leurs langues, suivre leurs coutumes, pratiquer leurs religions, marier leurs compatriotes, rejeter la culture occidentale: en bref, manger, se vêtir, prier, parler, étudier, s’unir et se reproduire comme s’ils n’avaient jamais quitté le pays de leurs parents et de leurs grands-parents.

Ces attitudes communautaristes ne sont pas sans conséquence pour les autres belges : ils voient leur nationalité rabaissée au plus petit commun dénominateur : celui des quartiers dits « défavorisés » (en réalité très favorisés par l’impuissance publique !). Le même média qui accueillait Picqué ce dimanche pour lui permettre de chanter ses propres louanges venait de s’offusquer que les citoyens belges - tous les belges - faisaient aujourd’hui l’objet de contrôles particuliers lorsqu’ils se rendaient aux Etats-Unis. Ainsi de braves gens, belges depuis toujours, étaient fouillés, épiés, suivis, contrôlés, de manière plus assidue et plus intrusive, par les autorités américaines.

Malgré cela, il est permis de douter que Picqué et ses semblables reconnaîtront enfin que les politiques aveugles et suicidaires qu’ils ont collectivement menées depuis 40 ans, nous ont menés au désastre actuel. Sans ces populations « néo-belges », les autochtones seraient-ils devenus, à l’étranger, source de méfiance et de peur (quand ne s’y ajoutent pas les moqueries!), alors qu’ils sont, chez eux, les premières victimes de ces politiques absurdes?

D’autant plus absurdes que, même si Picqué et ses acolytes confisquaient 100% des revenus des belges pour les dépenser en salaires de policiers, de juges, etc., la Belgique resterait un pays dangereux et divisé. Ce qu’il faut, c’est éliminer la cause de l’insécurité, le terreau dans lequel les obscurantismes religieux et les extrémistes croissent, se multiplient, s’associent, se recrutent, se forment, se financent, et prospèrent. Même si cela implique de priver de ressources les populations qui votent socialistes, et vivent d’emplois fictifs dans le travail « social », le logement « social », l’ « intégration », la « formation », le «dialogue culturel», l’ « associatif », bref : liquider des centaines de milliers d’emplois publics et inutiles.

Ce qu’il faut, c’est donc moins d’Etat, pas plus d’Etat.

Et revenir à la distinction fondamentale entre « nationalité » et « résidence » : ce n’est pas parce que l’on est né dans un bar que l’on devient propriétaire du bistrot, ni même que le cafetier doit vous donner un salaire, une éducation ou des allocations...

Quant aux populations d’origine étrangère déjà sur place, et que le laxisme et l’aveuglement (ou la cupidité et l’inertie des politiques), au cours de ces quarante dernières années (la durée de la carrière d’apparatchik de Picqué) a autorisé à découper des quartiers entiers dans nos villes, pour y reconstituer des modes de vie étrangers, des solutions peuvent être trouvées, à la fois pour ceux qui n’ont pas la nationalité belge, et pour ceux qui cumulent cette nationalité avec celle de leurs parents.

Peut-être une réplique - en sens inverse - d’une politique suivie par l’Irlande, qui désirait « récupérer » dans ses statistiques tous ces émigrants qui avaient fui le pays en raison de famines, de guerre civile ou de chômage. L’Irlande accorde ainsi la nationalité irlandaise (et donc par ricochet la qualité de « citoyen européen ») à tous ceux qui ont un grand-parent né irlandais. Le pays n’a que 5 millions de citoyens « résidents », mais peut se targuer de plusieurs dizaines de millions de citoyens résidant aux Etats-Unis et qui ont un ancêtre irlandais. L’Allemagne a également « récupéré » ainsi des russes d’origine allemande. La Commission Européenne n’a rien trouvé à redire à ces pratiques. Que pourrait-on objecter à la Belgique si elle se l’appliquait à elle-même, et décrétait que seules les personnes qui ont deux grands-parents belges sont éligibles à la nationalité ?

Que tous ceux qui s’insurgeraient contre une telle mesure de bon sens, qui corrigerait pourtant le laxisme du passé, expliquent en quoi continuer à attribuer la nationalité à tout nouveau venu entraînerait une plus grande cohésion, et une plus grande prévisibilité des comportements, qui sont pourtant absolument indispensables si nous voulons continuer à vivre dans une « société ouverte », pour utiliser la formule de Karl Popper.

Pour l’instant, et si les politiques actuelles sont poursuivies, la seule chose prévisible est une décomposition de la société, plus de pillage par l’Etat sous prétexte de colmater les brèches qu’il a lui-même créées, plus d’insécurité, plus de policiers, et plus de terreur.